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Un conseil ministériel restreint consacré au développement du secteur des industries maritimes, s’est tenu jeudi au palais du gouvernement à la Kasbah.

Présidé par la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzeri, le conseil a recommandé plusieurs mesures pour soutenir ce secteur. Il s’agit notamment de présenter la stratégie nationale globale du domaine maritime au conseil ministériel début 2026, lancer un programme national pour développer les installations maritimes et moderniser les ports et les connecter aux réseaux routiers et ferroviaires.

Le conseil a également souligné la nécessité de réformer les entreprises nationales du secteur maritime, moderniser le cadre légal et réglementaire maritime, développer le système de formation maritime, soutenir l’investissement national et étranger, renforcer la compétitivité et l’intégration industrielle et logistique ainsi que de créer des partenariats internationaux et des projets de coopération pour positionner la Tunisie comme un hub régional des industries maritimes.

En ouverture de la réunion, la cheffe du gouvernement a mis l'accent sur l’importance de ce secteur et son rôle central dans le soutien à l’économie nationale et la création d’emplois, conformément à la vision du président de la République, Kaïs Saïed.

Elle a affirmé que la Tunisie dispose de tous les atouts pour réussir dans les industries maritimes, notamment la construction, la réparation et l’entretien de tous types de navires et yachts ainsi que le développement des services logistiques portuaires.

Sarra Zaafrani Zenzeri a indiqué que le diagnostic du secteur et des perspectives des industries maritimes ainsi que les principaux défis rencontrés, seront intégrés dans la stratégie nationale globale dans le domaine maritime actuellement en élaboration.

Des programmes concrets seront mis en place pour développer le secteur et renforcer sa présence sur les marchés régionaux et internationaux, notamment en consolidant la position de la Tunisie comme l’un des principaux pays africains dans la construction de navires militaires et commerciaux, de bateaux de pêche et de loisirs ainsi que dans leur entretien et réparation.

La cheffe du gouvernement a, sur un autre plan, insisté sur le besoin de réviser la politique actuelle pour le développement des industries maritimes, dans le cadre de la préparation de la stratégie nationale globale du secteur maritime.

La stratégie nationale de l’État en matière d’industrie et d’innovation à l’horizon 2035 vise à créer « une industrie hautement compétitive et technologiquement avancée » capable de s’insérer dans le système mondial. Elle repose sur plusieurs axes et priorise des secteurs prometteurs, tels que la construction navale et les bateaux de loisirs, avec la mise en place de chartes de partenariat pour renforcer leur compétitivité, dont la charte pour le secteur des navires et bateaux de loisirs, prévue pour le premier semestre 2026, en partenariat avec les instituts de formation professionnelle, les universités et les centres de recherche.

Lors du conseil, le ministre des Transports a présenté un exposé, réalisé en coordination avec l’ensemble des ministères concernés, sur les perspectives de développement de ce secteur en Tunisie.

Examen du système des marchés publics au centre d'un Conseil ministériel

La Cheffe du Gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé, samedi 22 novembre 2025 au palais du gouvernement à la Kasbah, un Conseil ministériel consacré à l'examen du système des marchés publics.

La Cheffe du Gouvernement a affirmé, à cette occasion, que la révision du système des marchés publics représente une des priorités de l'État et une des plus importantes réformes législatives, en cours d’examen, qui permettra de stimuler l'investissement et d’assurer une croissance économique.

 Zenzri a souligné la nécessité de renforcer la gouvernance des marchés publics à travers une révision profonde du décret les régissant, afin d'assurer l'efficacité, le respect des règles de concurrence, la liberté de participation aux appels d'offres publics, l'égalité des chances, la transparence et l'intégrité des procédures.

Une telle démarche garantira une bonne gestion des deniers publics, la continuité du service public et les exigences du développement global, a-t-elle dit.

 Cela permettra, également, de rompre avec les approches antérieures qui ne sont plus adaptées aux évolutions enregistrées dans les secteurs économique et social, ce qui nécessite des réformes structurelles pour renforcer la croissance économique, accélérer le rythme de réalisation des projets publics et simplifier les procédures, conformément aux recommandations du Président de la République, Kaïs Saïed, a-t-elle encore noté.

Dans le même contexte, la cheffe du gouvernement a expliqué que la mise en œuvre d’un ensemble de réformes du système des marchés publics vise à simplifier les procédures et à faire progresser les projets publics, notamment dans les domaines prometteurs et les secteurs vitaux à forte valeur ajoutée.

 Il s'agit  en outre de stimuler un développement global et équilibré et d'encourager l’emploi et les investissements locaux et étrangers.

 Elle a, par ailleurs, souligné que l’accélération de la révision du système des marchés publics est devenue nécessité afin de surmonter les aspects négatifs de l’ancien système   qui a causé l'arrêt de nombreux projets publics et de poursuivre la phase de construction en réponse aux aspirations de la population.

Pour la Cheffe du gouvernement les marchés publics constituent l’un des mécanismes les plus importants pour la mise en œuvre de la politique économique et sociale de l’État, qui contribue à améliorer la qualité des services publics dans tous les domaines et essentiellement dans ceux de la santé, des transports et de l’éducation, et à faire progresser les investissements publics et privés, améliorer le climat des affaires, accélérer la transition numérique en s’appuyant sur les énergies renouvelables et consacrer un développement global et équitable.

Un  projet de décret a été préparé après une évaluation de l’ancien système, basée sur les problèmes pratiques constatés dans les contrats publics, tant dans la phase de conclusion que dans celle de mise en œuvre, ainsi que sur les lacunes contenues dans le décret n° 1039 du 13 mars, 2014, en vigueur, relatif à l’organisation des marchés publics. L'objectif recherche est d'assurer une plus grande efficacité dans la mise en œuvre de ces contrats et de renforcer le rôle social et économique de l’État.

 Après discussion et échange de vues, la cheffe du gouvernement a confirmé que toutes les questions soulevées seront prises en compte et que la préparation du projet de décret  réglementant les transactions publiques sera accélérée, dans le cadre d’une nouvelle vision.

Conseil ministériel

Le développement du système d’investissement au centre d'un Conseil ministériel restreint

Le développement du système d’investissement dans le cadre des orientations du budget économique et du  nouveau plan de développement,  a été au centre de la réunion du Conseil ministériel restreint tenu, jeudi, au Palais du gouvernement à la Kasbah sous la présidence de la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri.

La cheffe du gouvernement a souligné que le développement du système d'investissement dans le cadre d'une vision nationale globale vise à rendre la Tunisie plus attractive pour l’investissement, ce qui contribuera à renforcer la confiance dans le climat des affaires et à orienter les investissements nationaux et étrangers vers des secteurs à forte valeur ajoutée et ayant un rendement social, économique et environnemental.

Elle a, également, appelé à intensifier les efforts pour restructurer et améliorer la gouvernance des institutions et organismes chargés de l’investissement, tout en leur apportant tout le soutien nécessaire afin de leur permettre de jouer leurs rôles socio-économiques avec plus d’efficacité et de performance.

 Elle a précisé que le développement du système d’investissement repose sur une vision nationale globale qui porte sur la révision du cadre législatif pour simplifier et digitaliser les procédures, améliorer l’environnement des affaires et renforcer la compétitivité de l’économie nationale.

Et de rappeler qu'une série de réformes a été engagé en vue d'améliorer les infrastructures, réduire les délais de traitement des dossiers, simplifier et numériser les procédures et les services en faveur des investisseurs, garantir la transparence des transactions, ainsi que suivre et évaluer les indicateurs d’investissement au niveau sectoriel et régional.

 La Cheffe du gouvernement a ajouté que dans le cadre du développement du système d’investissement, les efforts sont axés sur la mise en place d’une plateforme nationale d’investissement, qui servira d’interface numérique unique pour les investisseurs.

Cette plateforme permettra d’accéder à l’ensemble des procédures et services administratifs liés à la création et au développement de projets, et ce, grâce à des procédures fluides et dans des délais rapides et bien définis, a-t-elle avancé.

 La plateforme en question contribuera, également, à l’amélioration de du climat des affaires pour attirer les investissements locaux et étrangers et à l’alimentation de la base de données nationale pour faciliter la prise de décisions en matière de politique d’investissement, a-t-elle encore dit.

La cheffe du gouvernement a, par ailleurs, indiqué que les efforts sont axés également sur le parachèvement de l’interconnexion des systèmes et la facilitation de l’intégration des services de constitution juridique des entreprises via la plateforme avec les systèmes d’information des différentes structures intervenantes, outre la révision du cadre juridique régissant l’investissement et l’élaboration de cahiers des charges qui devront remplacer les autorisations qui seront supprimées.

Zenzeri a, dans le même cadre évoqué  la diversité des incitations financières et non financières mises à la disposition des investisseurs. Elle a rappelé que l’année 2025 a été marquée par une nette augmentation des flux d’investissements directs étrangers, ce qui témoigne de l’attractivité de la destination tunisienne et confirme l’efficacité des réformes entreprises et en cours.

De son côté, le ministre de l'Économie et de la planification, Samir Abdelhafidh, a passé en revue les principales mesures et orientations stratégiques visant à développer le système d'investissement, à renforcer la compétitivité de l'économie nationale et à soutenir les entreprises économiques.

Il s’agit entre autres de la digitalisation des procédures relatives aux investisseurs, la libéralisation de l'entreprenariat via la révision des cahiers des charges régissant les activités économiques en cours, qui remplacent les autorisations supprimées.

Il a rappelé que la révision des cahiers des charges permettra de réduire la bureaucratie qui freine l'investissement et de renforcer la confiance entre l'administration et les investisseurs.

Elle contribuera également à libéraliser le marché et à consacrer l'équité économique entre tous les acteurs, a-t-il ajouté.

Il a rappelé aussi de la révision du cadre législatif de l'investissement à travers l'élaboration d'un texte législatif unifié qui régit les orientations générales de l'investissement, définit la vision nationale pour attirer les investissements et les priorités de manière simplifiée, et incarne la souveraineté nationale.

Parmi les mesures citées figurent également l'harmonisation du système juridique national avec les normes et les engagements internationaux, en particulier ceux relatifs à l'investissement responsable et au développement équitable et équilibré et la diversification des sources d'investissement étranger,  outre  l'attraction des investissements provenant de nouveaux marchés.

Sur un autre plan, le Conseil a mis en place une série de recommandations visant à accélérer l'exécution des différents projets lié au développement du système d'investissement.

Il s'agit de la simplification des démarches administratives, de la réduction et suppression des autorisations dans plusieurs domaines, outre l'adoption du principe du libre accès au marché.

Il a également préconisé d'adopter un code unifié regroupant les différentes dispositions relatives à la création de projets, outre l'élaboration de guides d'orientation et un code de bonnes pratiques en matière d'investissement qui permettra aux investisseurs de s’informer des processus, des normes et des délais relatifs à l'investissent.

Il s'agit en outre de la mise en place d’une vision globale visant à restructurer le système de procédures lié à l'investissement en regroupant toutes les fonctions et tous les services d'investissement dans un guichet unique et de réorienter les incitations vers les bénéficiaires qui font face à des difficultés à accéder au financement, notamment, les Petites et moyennes entreprises (PME)et les régions les moins développées.

Le conseil a appelé à orienter les incitations vers des investissements de qualité, notamment, dans les domaines de l'agriculture, la santé, les TIC, l'énergie et les autres domaines de développement prioritaires alignés sur les objectifs de développement (2026/2030).

Il a, également, a recommandé de relier les incitations à la performance afin de renforcer la valeur ajoutée locale et de les orienter vers les priorités de développement tout en intégrant des normes spécifiques à l'investissement responsable à impact social.

Ils ont enfin mis l'accent sur la nécessité de parachever, au cours du premier trimestre 2026, le projet de plateforme nationale de l'investisseur.

Conseil ministériel

-La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zanzri, a présidé, mercredi, au palais du gouvernement à la Kasbah, un conseil ministériel consacré à l'examen de la politique économique et sociale de l'État appréhendée dans le cadre d'une approche nationale et globale.

Citée dans un communiqué, la cheffe du gouvernement a souligné que la politique économique et sociale de l'État vise en premier et dernier ressort à instaurer une économie nationale qui réalise l'équilibre entre la justice sociale et le développement équitable et global.

Tout en rappelant que le citoyen doit être placé au centre de cette politique, la cheffe du gouvernement a appelé à la nécessité d’engager des réformes économiques structurelles permettant de booster le processus de développement global et de réaliser l'équilibre entre la justice sociale et les acquis de la croissance économique.

Zenzri a par ailleurs indiqué que cette politique s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des principes constitutionnels et vient également consacrer les principes inhérents à la politique du compter-sur-soi adoptée par la Tunisie.

La cheffe du gouvernement a en outre souligné que l'année 2026 revêt un caractère particulier, dès lors qu’elle est la 1e année dans la mise e œuvre du plan quinquennal de développement 2026-2030 qui projette mettre sur pied un schéma de développement fondé sur une planification ascendante faisant impliquer le local, le régional et national.

Prenant la parole, le ministre de l'Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a donné un aperçu des axes-clés de la politique économique et sociale de l'État.

Selon le ministre, cette politique repose sur une série de priorités, tels que le maintien du pouvoir d'achat des familles pauvres et à faible revenu afin de conforter la justice sociale et améliorer les indicateurs de production dans nombre de secteurs vitaux.

Cette politique projette en outre rétablir de manière progressive les équilibres financiers sur la base de l'amélioration enregistrée dans la plupart des indicateurs économiques de l'année 2025, tout en veillant à accélérer le rythme de mise en œuvre des projets de développement, catalyseur essentiel de la relance économique et de l’incitation à l’investissement.

Toujours dans le cadre de son exposé, le ministre a indiqué que la politique économique et sociale de l'État prévoit consacrer l'intégration économique et sociale et le principe de l'égalité des chances à travers l’instauration de la justice sociale.

Pour ce faire, a-t-il expliqué, les efforts de l’Etat seront tournés vers le renforcement du système de sécurité sociale, la promotion des services de santé et l'élargissement de la couverture sanitaire.

Des mesures seront en outre décrétées en faveur des catégories vulnérables, du soutien à l'emploi, de la création des opportunités d’emploi décent, de la réduction du chômage et de l'emploi précaire, la fourniture de logements sociaux et de l’appui de la création entreprises communautaires.

Toujours dans le cadre de la même politique, cite le ministre, l’Etat envisage renforcer le capital humain et les capacités nationales, notamment, dans les secteurs de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation professionnelle en plus de la promotion des activités culturelles et sportives destinées aux jeunes.

La compétitivité de l’économie nationale sera également placée au centre des efforts de l’Etat dans le cadre sa politique économique et sociale. A ce titre, le gouvernement œuvrera à soutenir l'investissement à travers l'amélioration du climat des affaires, la réforme et la modernisation de l’administration, la promotion du développement local et régional et la consécration de la complémentarité entre les régions.

Dans le cadre de la consécration de l’approche du développement intégral et juste, le gouvernement prévoit aussi s’attaquer au dossier de l’agriculture à travers la promotion des systèmes de production agricole, le développement du système hydraulique et le traitement des eaux usées et le recours aux énergies renouvelables. 

 

Conseil ministériel

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a présidé mardi au Palais du gouvernement à la Kasbah un conseil ministériel consacré aux réformes financières structurelles. Ces réformes visent à instaurer la justice sociale et un développement équitable, conformément aux orientations du Président de la République, Kaïs Saïed.

Ces réformes, présentées par la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, s’inscrivent dans une vision nationale globale et visent à renforcer les piliers de l’État social et à soutenir la croissance économique. Elles s’appuient sur les principes constitutionnels garantissant un développement juste entre les régions et les citoyens, ainsi que l’accès universel à la santé, à l’éducation, aux transports et aux services publics.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, les politiques de dépenses publiques prévoient notamment la création d’emplois, la réduction du chômage et de la précarité, le soutien aux entreprises communautaires (conformément au décret-loi n°3-2025 du 3 octobre 2025), la protection du pouvoir d’achat via le maintien des subventions, et le financement de projets locaux issus des conseils régionaux, locaux et des districts. Elles visent à restructurer les établissements publics et à renforcer les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, la santé, l’éducation, les transports, ainsi qu’à accélérer la transition énergétique et écologique, et à appuyer les produits et l’industrie nationale.

Par ailleurs, le gouvernement entend renforcer l’autonomie nationale en mobilisant les ressources, à travers la lutte contre l’évasion fiscale, l’intégration de l’économie parallèle, l’élargissement de l’assiette fiscale et l’allègement de la charge fiscale des particuliers. La stratégie comprend également la promotion de l'investissement des Tunisiens à l'étranger, la digitalisation des services et le développement des paiements électroniques.

Ces réformes reposent sur une approche participative ascendante et visent à concilier justice fiscale, croissance inclusive et respect des engagements nationaux et internationaux de la Tunisie.

Conseil ministériel

Projet du budget économique pour l'année 2026 au centre d'un Conseil ministériel
 

 

La Cheffe du Gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé, mercredi 24 septembre 2025 au Palais du gouvernement à la Kasbah, un Conseil ministériel consacré à l'examen du projet du budget économique   pour l'année 2026.

La Cheffe du gouvernement a affirmé, à cette occasion, que le projet du budget économique est un document d'orientation qui permet de concrétiser les fondements de la constitution, visant à renforcer la souveraineté nationale et à consacrer les principes de la confiance en ses propres moyens ainsi qu’instaurer la justice sociale entre les différentes catégories.

Le projet de budget économique pour l'année 2026 représente une étape importante sur la voie de l'édification et de la construction, concrétisant les choix nationaux conformément à la vision du Président de la République, Kaïs Saïed, a noté Zenzri.

Les axes du budget économique pour l'année 2026 ont été définis dans le but d'atteindre un équilibre entre la justice sociale et la croissance économique, a-t-elle encore dit.

La Cheffe du gouvernement a également précisé que le projet du budget économique, pour l'année 2026 traduit les orientations de l'État dans les domaines social et économique. Ces orientations marqueront le début, de la mise en œuvre du plan de développement pour la période 2026-2030 et œuvreront à la réalisation d'un développement global et de la justice sociale dans toutes les régions.

Le ministre de l'Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a présenté un exposé sur le projet de budget économique pour l'année 2026, qui comporte des programmes et des mesures s'inscrivant dans le cadre des axes suivants : -Axe 1 : Renforcer les acquis sociaux et améliorer les conditions de vie à travers : -

La préservation du pouvoir d'achat des catégories vulnérables et à faible revenu.

-Avoir un travail décent et bien rémunéré et réduire le chômage. - Le développement du système de garantie et de couverture sociale. - L'accès à un logement décent. -L'activation du mécanisme de location-vente et la mise à disposition d'un portefeuille foncier de terrains domaniaux au dinar symbolique au profit des promoteurs immobiliers publics, afin de leur permettre de réaliser des logements sociaux, et ce, dans le cadre dudit mécanisme. Il permet aux bénéficiaires de rembourser la valeur du logement sous forme de loyers mensuels  tout en tenant compte de leur capacité de remboursement.

 

Mise à disposition d’un stock de terres domaniales à tarif préférentiel au profit de l’Agence Foncière de l'Habitat afin de fournir des lotissements sociaux. - Réalisation des logements sociaux

 Le deuxième axe : Améliorer les services des équipements publics

Le troisième axe : développer et renouveler le parc de transport

Le quatrième axe : Accélérer la mise en œuvre des projets publics.

Dans les domaines social et économique, le Conseil a recommandé ce qui suit : Renforcer les piliers de l’état social à travers notamment : l'emploi et la réduction du chômage, en mettant en oeuvre un programme pour les nouveax recrutements dans la fonction publique au cours de l’année 2026 et en continuant à concrétiser le programme de règularisation de la situation des ouvriers des chantiers. Lutter contre l'emploi fragile et interdire la soutraitance Soutenir le travail décent avec des salaires rémunérateurs et une protection sociale.

Conseil ministériel

Examen du projet de loi de finances 2026 lors d'un conseil ministériel

 La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé, mardi au Palais du gouvernement à la Kasbah, un conseil ministériel consacré à l'examen du projet de loi de finances (PLF) pour l'année 2026. À l'issue des débats, le conseil a recommandé de soumettre la version finale du texte à l'examen du Conseil des ministres, avant son envoi à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) et au Conseil national des régions et des districts.

La ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, a présenté les grandes orientations du projet de budget, structuré autour de trois axes principaux.

Le premier axe vise à consolider les fondements de l'État social. Il prévoit des interventions pour garantir la justice sociale, diversifier le financement des caisses sociales, renforcer la santé publique et soutenir la sécurité alimentaire. Cet axe prévoit également un allègement de la charge fiscale pour les particuliers, la création d'emplois, la lutte contre la précarité et le soutien au travail décent.

Le deuxième axe est dédié au soutien des entreprises, à la stimulation de l’investissement et à la promotion d’un développement global. Il porte sur le lancement du Plan de développement 2026-2030, le soutien aux entreprises publiques et touristiques, le renforcement de l'investissement public, ainsi que la promotion de la transformation numérique et de la transition énergétique.

Le troisième axe a pour objectif de poursuivre la réforme du système fiscal et de lutter contre l’évasion fiscale, notamment par la numérisation des services et l'encouragement des paiements électroniques.

Au début de la réunion, la Cheffe du gouvernement a souligné que le PLF 2026 constitue un instrument fondamental pour concrétiser les choix nationaux. Elle a insisté sur la nécessité pour ce projet de loi de répondre aux attentes de toutes les catégories sociales et de parvenir à équilibrer le rôle social de l'État avec le soutien à la croissance économique, dans le cadre d'une vision visant un développement équitable et la justice sociale.

Zenzri lors d’un conseil ministériel : La digitalisation n’est pas un choix mais une nécessité

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé, mardi, au palais du gouvernement à la Kasbah, un conseil ministériel consacré à l’examen de l’état d’avancement des projets de transformation digitale de l'administration.

Au terme de sa délibération, cite un communiqué, le gouvernement a décrété une série de mesures, dont notamment, l'insertion des projets numériques dans la plateforme nationale de suivi des projets publics et l'élaboration d'un tableau de bord national et sectoriel pour le suivi des indicateurs de réalisation.

Il a été également décidé de généraliser l'interconnexion entre les différents ministères et organismes publics, de mettre en place des mécanismes obligatoires d'interconnexion et d'échange de données entre les administrations, et de développer les mécanismes de paiement électronique et d'inclusion financière.

Lors de la réunion, le conseil a en outre recommandé de mettre sur pied une stratégie nationale de communication pour informer les citoyens des services numériques mis à leur disposition et simplifier les modes l'accès tout en veillant à l’exploitation optimale des différents canaux pour faire connaître ces services.

Il a été également décidé de développer un portail national unifié regroupant les services administratifs offrant une interface simplifiée aux citoyens, aux investisseurs et aux entreprises économiques.

Le conseil a outre recommandé d’accélérer la classification des données publiques dans le cadre d’une gouvernance claire, dès lors que ces données constituent un pilier fondamental de l'intelligence artificielle.

Le Conseil a par ailleurs donné son aval pour l'adoption d'une politique nationale des données ouvertes afin de garantir la transparence, de stimuler l'innovation et d'intégrer des solutions d'intelligence artificielle dans les   projets de digitalisation en cours, tels que la détection précoce de la corruption ou de l'évasion fiscale.

Lors de cette réunion, la cheffe du gouvernement a mis l’accent sur le rôle de la transformation digitale dans l’instauration d’une administration tunisienne moderne fondée sur l'ouverture des données et l'intelligence artificielle et la garantie de la transparence des transactions entre l’administration et ses usagers.

La réunion du conseil ministériel tenu, aujourd’hui, mardi, s’inscrit dans le cadre du suivi des recommandations issues du conseil ministériel du 24 mai 2025 consacré au programme économique et social de l’Etat dans lequel le volet transformation digitale de l’administration occupe une place de choix.          

Dans le même ordre d’idées, la cheffe du gouvernement a mis l’accent sur le rôle de la transformation digitale dans l’amélioration de la qualité des prestations administratives fournies au citoyen et l’entreprise économique, la promotion de l’efficacité de l’action administrative et le renforcement de la compétitivité de la Tunisie au double plan régional et international.   

Zenzri a à ce propos souligné que le processus de digitalisation intégrale de l'administration est « essentiel et nécessaire » et « non pas un choix », mettant l’accent sur l’impératif d’accorder la priorité absolue aux projets de digitalisation en relation directe avec l’intérêt du citoyen, de l’investisseur et de l’entreprise économique.

Cette optique, a expliqué la cheffe du gouvernement, vise à attirer les investissements, à promouvoir le climat des affaires, à stimuler la croissance économique, à simplifier les procédures administratives pour faciliter la vie des citoyens outre qu’elle permet d’être en phase avec les mutations internationales.

Evoquant les avantages tirés de la digitalisation, la cheffe du gouvernement a indiqué que ceux-ci ne se limitent pas seulement à la célérité et à la transparence de la prestation de services mais également à lutter de manière efficace contre la corruption et à promouvoir des réformes administratives radicales, conformément aux instructions du chef de l’Etat.

Elle a indiqué que l’Etat projette de mettre à moyen terme, pour le prochain quinquennat (2026-2030), une vision nationale unifiée de la transformation digitale. Cette vision comportera les objectifs, les priorités ainsi que l’échéancier de la mise en œuvre des projets de digitalisation dans le cadre d’une approche centrée sur l’expérience de l’utilisateur pour définir les priorités tout en veillant à intégrer le principe de réingénierie des procédures comme préalable nécessaire à tout processus de digitalisation.

Kaï Saïed: La Tunisie avance avec assurance et ce processus ne connait pas de retour

La Tunisie avance avec assurance et ce processus ne connait pas de retour, le président de la République lors du conseil des ministres réuni vendredi et consacré à l'examen d'une série de textes de loi.

Il a réitéré l’engagement à réaliser les attentes des Tunisiens dans tous les secteurs et toutes les régions, insistant sur la ferme détermination à combattre les lobbies et leurs agents au sein de l’administration publique tout en poursuivant la lutte contre la corruption dans toutes ses formes.

 

Les masques de ceux qui se présentaient comme adversaires, alors qu’ils étaient en réalité complices dans l’ombre, sont finalement tombés, a-t-il soutenu.

Et d’ajouter, les textes de loi doivent être des solutions radicales pour les chômeurs de longue durée, victimes de corruption et d’appauvrissement.

La révolution doit rompre, définitivement avec le passé, par des lois révolutionnaires qui écarteront les ennemis, et une jeunesse qui poursuivra le processus d’ édification d’une patrie fondée sur liberté réelle, la justice sociale, la dignité et la souveraineté.

Conseil ministériel

Un conseil ministériel restreint décide de plusieurs mesures en faveur de la rationalisation, de la gestion et de la bonne gouvernance du secteur des médicaments

Un conseil ministériel restreint tenu mercredi au Palais du gouvernement à la Kasbah sous la présidence de la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri a décidé de plusieurs mesures visant la rationalisation, la gestion et la bonne gouvernance du secteur des médicaments, notamment pour assurer un approvisionnement continu en médicaments aux citoyens et préserver la pérennité de ce secteur.

Le conseil ministériel a recommandé, selon un communiqué de la présidence du gouvernement, la nécessité de renforcer les ressources financières de la pharmacie centrale, d'intensifier le contrôle du secteur des médicaments afin d'assurer la gouvernance de sa gestion et le suivi d'approvisionnement du marché local à travers la plateforme numérique pour améliorer la distribution et la gestion des stocks.

Parmi ces mesures, le conseil ministériel restreint a décidé de nouveaux mécanismes en vue de rationnaliser la gestion du secteur des médicaments via un système de numérisation globale et de réduire les délais des demandes d'autorisation de mise sur le marché des médicaments importés (AMM), qui n'ont pas de générique en Tunisie, outre la révision radicale et globale du système d'assurance maladie.

A cette occasion, la cheffe du gouvernement a souligné la nécessité d'assurer l'approvisionnement en médicaments de manière continue, de garantir la sécurité des médicaments et de promouvoir le secteur de l'industrie pharmaceutique locale.

Evoquant l'amélioration de la qualité du système sanitaire, la cheffe du gouvernement a relevé l'importance du droit à la santé et à la qualité des services de soins, précisant que ce droit est garanti par la constitution tunisienne qui stipule: "l'état garantit la prévention et les soins de santé à tout citoyen et fournit les ressources nécessaire à la qualité des services de santé".   

Elle a signalé l'importance de réhabiliter le secteur de la santé, d'améliorer son rendement et de favoriser l'accès de tous les citoyens aux soins publics, de garantir la gratuité des soins au profit des personnes sans soutien et à faible revenu ainsi que le droit à la couverture sociale.

La cheffe du gouvernement a souligné que l'amélioration du système de la santé est une priorité absolue de l'état, conformément aux directives du président de la république Kais Saied.