La marche des services publics ainsi que le projet de la loi de finances pour l’année 2026 ont été au centre d’une réunion tenue, vendredi, 15 août courant, au palais de Carthage, entre le président de la République, Kais Saïed et la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Cité dans un communiqué, le chef de l’Etat a réaffirmé l’engagement à relever les défis de quelque nature que ce soit, soulignant qu'aucune voix ne doit l'emporter sur celle du peuple.
Le président Saïed a, en outre, affirmé que l’Etat a ses propres lois et institutions, ajoutant que le peuple tunisien n’a de cesse de donner chaque jour des leçons face aux maigres tentatives orchestrées par les forces rétrogrades et leurs relais en Tunisie et à l’étranger.
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, souligné que la Tunisie vit un moment historique de « triage » entre ceux qui sont du côté du peuple et et ceux qui ne le sont pas, ajoutant qu'il n'avait aucune intention de régler des comptes avec qui que ce soit.
En contrepartie, il a réitéré l’engagement à exiger la redevabilité ou à récupérer l’argent du peuple tunisien.
Le chef de l’Etat a en outre indiqué qu'il n'est pas question que quiconque se substitue à l'État, lorsqu’il s’agit de décréter une cotisation obligatoire ou d’imposer un financement forcé.
Evoquant le dossier de la réforme des institutions de l’Etat, le président Saïed a rappelé ses instructions en vue de hâter la restructuration de plusieurs organismes administratifs jugés inutiles, réitérant son appel à ne plus tarder à révoquer les responsables qui manquent de conscience professionnelle et patriotique.